Tous les secteurs n’ont pas connu des évolutions homogènes face à la crise. Celles-ci reflètent les impacts immédiats de la crise sanitaire, tant sur la confiance des consommateurs — dont la consommation a été affectée lors des différentes périodes de restriction —, que sur celle des entreprises. Beaucoup d'entre elles ont dû adapter leurs projets d’investissement à la diminution de leurs chiffres d’affaires et de leurs marges.
Certains secteurs industriels, très liés à des activités frappées de plein fouet par la crise, ont également connu un net recul des investissements étrangers. C’est le cas des équipements industriels (- 45 %) et des constructeurs et fabricants de moyens de transports (- 27 %). Au sein de cette dernière catégorie, l’aéronautique apparaît comme le secteur martyr : clouée au sol, l’aviation mondiale est entrée dans une crise existentielle unique dans son histoire qui a paralysé, entre autres, les projets d’implantation (- 77 %). De manière assez surprenante, le secteur automobile, en dépit de la crise économique qu’il traverse actuellement, a plutôt bien résisté à la crise sanitaire et ses projets de transformation n’ont pas été remis en question.
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